10 trucs pour sauver du temps

Comment limiter le travail et prolonger les heures d’agrément au jardin? Voici dix trucs pour sauver du temps.

1- Remplacer les plantes capricieuses par des beautés sans tracas

On élimine les cultivars exigeants et regroupe les plantes selon leurs besoins spécifiques : les plus assoiffées dans une plate-bande au sol humide, celles de sol sec dans les coins plus arides.

2- Amender et enrichir le sol avec du compost

Les plantes résistent mieux à la sécheresse, aux maladies et attaques d’insectes lorsqu’elles sont plantées dans un sol fertile . L’application en surface d’un paillis végétal en améliore les conditions, préserve l’humidité et décourage l’émergence des mauvaises herbes .

3- Automatiser

L’installation d’un système d’irrigation diminue substantiellement l’arrosage. On y intègre un détecteur de pluie pour économiser l’eau. Le déploiement permanent de boyaux suintants reliés à une minuterie est aussi une bonne solution.

4- Déléguer

La tonte de la pelouse, la taille des bordures et autres tâches faciles peuvent être confiées au conjoint, aux enfants, ou données à forfait. Plus exigeants, l’élagage des grands arbres et la taille annuelle des arbustes bénéficient de l’expertise d’un arboriculteur reconnu par la Société internationale d’arboriculture – Québec (siaq.org) .

5- Réduire l’espace engazonné

Les pelouses exigent beaucoup de soins. On remplace certaines sections par des couvre-sol à faible entretien : le thym laineux (Thymus pseudolanuginosus) au soleil, l’herbe aux écus (Lysimachia nummularia) à l’ombre. On élargit les surfaces non végétalisées en privilégiant des revêtements perméables – lit de pierre de rivière, dalles posées sur du gravier – qui limitent l’écoulement des eaux de surface.

6- Utiliser du tout fait

Les tuteurs à attaches intégrées allègent la tâche du tuteurage et écourtent sa durée.

7- S’outiller

Vous désherbez encore à genoux? Il est temps de réévaluer vos outils. Le Winged Weeder (wingedweeder.com) et la ratissoire, tous deux à long manche, font merveille pour les grandes surfaces. Au fur et à mesure, on dépose les indésirables dans un panier à main, ce qui évite de traverser à nouveau le jardin muni d’un râteau et d’un sac de poubelle.

8- Fuir les projets créateurs de travail

Les mangeoires à oiseaux sont une source de frustration lorsque les mélanges contenant du millet (dédaigné par la plupart des espèces) s’éparpillent de tous les côtés. Mieux vaut consulter une boutique spécialisée pour obtenir de bons conseils. Autre option : cultiver dans son jardin des plantes dont les fruits et les graines nourrissent la faune.

9- Garder le contrôle

Plutôt que de consacrer un samedi par mois au jardin, on prévoit plusieurs sessions hebdomadaires de 30 minutes chacune. Ainsi, on suit de près son évolution et prévient l’engorgement des tâches.

10- Repousser l’envahisseur

Les vivaces qui se ressèment sans relâche ou s’étalent rapidement par des racines vigoureuses sont difficiles à contenir et éradiquer. En voici quelques-unes réputées envahissantes, à bannir : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) , l’anémone des bois (Anemone sylvestris) , l’armoise (Artemisia sp.) , le baldingère faux-roseau (Phalaris ariundinacea) , la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) , l’euphorbe (Euphorbia sp.) , l’herbe-aux-goutteux (Aegopodium podograria) , le muguet (Convallaria majalis) , la salicaire pourpre (Lythrum salicaria) . Pour plus de détails, tapez «plantes envahissantes» sur les sites jardinage.net ou ville.montreal.qc.ca •