Économiser l’eau au jardin

Économiser l’eau au jardin

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Les fréquentes restrictions d’arrosage nous incitent à économiser l’eau au jardin. Voici 9 façons de tirer parti de chaque goutte.

1- Intégrez des plantes tolérantes à la sécheresse

La plupart des fines herbes, graminées, plantes de prairies et vivaces à feuillage argenté ne se contentent pas de survivre en milieu aride, elles y prospèrent. En outre, plusieurs plantes adaptées à la sécheresse, dont les tournesols, panicauts, échinacées, asters et coréopsis, ont une floraison exubérante.

2- Plantez chaque espèce dans un environnement qui lui convient

Installez les plantes de soleil sur les sites très exposés et celles qui aiment l’ombre dans les coins plus sombres. Les plantes sont plus vigoureuses et demandent moins d’arrosage si on tient compte de leurs besoins dès la planification de l’aménagement.

3- Tenez compte des exigences en eau

L’arrosage sera plus efficace si les plantes sont réunies dans des zones distinctes selon leur consommation en eau. Ainsi, plutôt que de couvrir l’ensemble du jardin, vous n’arroserez que les plantes qui en ont réellement besoin.

4- Modelez une cuvette d’arrosage autour des plus gourmandes

Élevez légèrement le niveau du sol autour des plantes les plus assoiffées, comme les tomates. L’eau retenue par la cuvette ainsi créée atteindra directement la zone racinaire .

5- Paillez!

Une couche de matière organique (8 à 15 cm) appliquée après le dégel du printemps aide à préserver l’humidité du sol. Les paillis à décomposition lente comme le paillis de cèdre, l’écorce de pin ou le bois raméal favorisent une bonne pénétration de l’eau tout en restant longtemps en place. Ceux qui se dégradent rapidement – feuilles déchiquetées, écailles de cacao – sont tout aussi efficaces, mais doivent être renouvelés régulièrement.

6- Maximisez l’efficacité

Choisissez un jour sans vent : par temps venteux, plus de la moitié de l’eau d’arrosage est perdue par évaporation . Aussi, privilégiez l’arrosage au sol en évitant de mouiller le feuillage, pour diminuer les risques de maladies fongiques. À ce chapitre, le bon vieil arrosoir manuel et les boyaux suintants permettent une intervention mieux ciblée.

7- N’arrosez qu’en cas de besoin

Plutôt que de vous soumettre à des horaires rigides, arrosez seulement lorsque les plantes montrent des signes de déshydratation et qu’aucune averse n’est prévue au cours des prochains jours.

8- Amendez le sol en y ajoutant du compost

Des apports réguliers de compost élèvent le taux de matière organique de votre sol. Celui-ci devient alors plus poreux et retient davantage d’humidité. De plus, cet engrais naturel contient tous les éléments nutritifs dont les plantes ont besoin.

9- Profitez d’un cadeau du ciel : la pluie!

L’eau de pluie, c’est l’eau d’arrosage idéale. Toujours à la température adéquate, elle ne coûte rien et ne contient pas de chlore. Utilisez un baril de pluie pour recueillir les eaux de votre toiture (certaines municipalités subventionnent son installation) . Le drain du toit peut même être relié directement à votre jardin plutôt qu’à l’égout (plusieurs villes, comme Toronto, exigent désormais ce type de raccordement) .