La pelouse fleurie, un choix écologique.

La pelouse fleurie, un choix écologique.

Il y a plusieurs avantages à transformer une pelouse traditionnelle en pelouse fleurie, notamment au niveau écologique, par le maintien d’une diversité d’insectes et d’organismes utiles tels que des insectes pollinisateurs et prédateurs, des oiseaux; par l’activité biologique du sol accrue; et par la diminution ou l’arrêt complet de l’utilisation de pesticides . De plus, un tel aménagement ne nécessite pas ou peu d’engrais et la présence des divers végétaux retient mieux l’humidité du sol, donc pas ou très peu d’arrosage.

Par ailleurs, une pelouse fleurie ne nécessite pas de tonte, ou très peu, dépendamment de la hauteur et du nombre de variétés de végétaux incorporés (par exemple, un mélange fait uniquement de trèfle et de pelouse versus un pré fleuri) . Lorsqu’il y a une grande variété de plantes, un seul fauchage, une fois par année à l’automne, peut suffire. Aussi, l’intérêt des enfants pour la nature pourrait grandir, car ils auront à leur portée plusieurs végétaux et insectes utiles à connaître et à identifier, comparativement à une pelouse conventionnelle.

On peut commencer en transformant une petite zone seulement. Ainsi, on prend le temps d’observer l’évolution des végétaux, de constater les avantages et d’améliorer l’aménagement, s’il y a lieu. Le choix des végétaux se fait selon nos goûts et l’emplacement sur le terrain (talus ou terrain plat, emplacement au plein soleil ou à la mi-ombre, zone de rusticité, etc.) . On peut semer un mélange de graines de pelouse, d’annuelles (soucis, giroflées, cosmos, pois de senteur, tagètes, etc.) et de vivaces (achillées, rudbeckies, marguerites, hémérocalles, trèfle, etc.) . On peut aussi transplanter quelques vivaces ici et là ou planter quelques bulbes vivaces (gloire des neiges – Chionodoxa luciliae , crocus, étoile du printemps – Ipheion uniflorum) . Finalement, on peut simplement laisser la nature faire son oeuvre par l’établissement d’espèces indigènes et sauvages, en les contrôlant, s’il y a lieu.

** À noter que certaines plantes sauvages peuvent être envahissantes (pissenlits, épervières, myosotis) . Il faudra dans ce cas les surveiller et freiner leur expansion en éliminant quelques plants, dès leur émergence, et ce, en arrachant leurs racines ou en les fauchant avant la maturation des graines .

À lire aussi

Faire divers semis d’intérieur (p. ex. Mimulus, datura, amarante, nicotine ornementale, immortelle, ricin, cléome, célosie, cosmos, zinnia, giroflée, centaurée, balsamine, reine-marguerite)

Pour réussir vos semis à l’intérieur
Qu’est-ce que le repiquage ?
Quel est le meilleur moment pour entreprendre ce travail?

Planter en pot des bulbes d’été (p. ex. bégonias tubéreux, crocosmias, nérines, etc.)

Les bulbes . Dans le bon sens
Quand faut-il planter les bégonias tubéreux ?

Faire des boutures de pélargoniums, d’impatientes et de bégonias.

Quelles sont les exigences de culture des géraniums?

Comment bouturer les plants de géraniums?

Planifier son aménagement paysager

Maximiser vos achats
Des fleurs pour éclairer les coins sombres