L’arrosage

Au moment de la planification, si on analyse le site adéquatement et qu’on sélectionne les espèces en fonction des caractéristiques du site, l’arrosage devrait pouvoir se limiter à la période d’implantation, laquelle correspond au moment de la plantation et aux quelques semaines qui suivent.

Les plantes indigènes nous permettent d’économiser l’eau. Dans un contexte où l’on se préoccupe davantage de cette ressource, c’est un atout important. Encore une fois, le paillis se révèle ici un allié précieux, car il limite l’évaporation de même que l’assèchement du sol. Puisqu’il existe de nombreux habitats naturels où l’eau est très peu disponible, tels que les escarpements rocheux, les dunes de même que certaines forêts de conifères, il est possible de créer des jardins qui ne seront pas toujours assoiffés. Voilà des exemples desquels s’inspirer pour créer des xéropaysages, ces jardins qui n’exigent aucun arrosage et qui connaissent une popularité sans cesse grandissante.

Hystrix (Elymus hystrix (Hystrix patula) )

Voici l’une des rares graminées de grande taille à tolérer l’ombre. Elle est des plus élégantes avec son port recourbé et ses inflorescences en épis hérissés. Pour un effet visuel supérieur, on la combine au lis du Canada, ce qui crée une prairie fleurie à l’orée du bois. Ses fleurs peuvent s’utiliser dans les bouquets de fleurs séchées.

Hauteur : 100 à 120 cm Largeur : 35 cm

floraison : jaune paille Période de floraison : juillet-août

Exposition : mi-ombre Sol : s’adapte bien à tous les types de sols frais

Rusticité : zone 3 Habitat naturel : forêts de feuillus, forêts mixtes