Le printemps: branle-bas de combat!

Fin avril, début mai. Il reste encore un peu de neige dans les sous-bois et les endroits plus ombragés. Le jardin se réveille doucement. Mais attention, il suffit de quelques jours de chaleur et boum… tout explose! Le jardin se transforme en champ de bataille.

Par où commencer… Avant l’attaque, tout bon guerrier élabore une stratégie d’intervention : Il étudie les lieux : la superficie, le relief, les accès.

Il analyse l’ennemi : où est-il? Combien sont-ils? Que font-ils? Il évalue les ressources, le matériel nécessaire et commande selon les besoins.

Pour chaque opération : Il évalue le nombre de personnes requises.

Il calcule le temps exigé.

Il choisit les outils appropriées.

Lorsque la liste des opérations est complétée : Il révise son plan d’attaque.

Il établit les priorités.

Il passe à l’action.

Durant l’intervention : Il évalue les résultats et se réajuste au besoin : l’ennemi est plus coriace ou ils sont plus nombreux que prévu, les conditions météorologiques empêchent le bon déroulement des opérations, etc.

Le bon plan d’attaque

Une bonne planification augmente les chances de réussite. Donc, tout comme notre guerrier, préparez un plan d’attaque pour votre jardin. Pour vous aider voici une liste des principaux travaux à faire : Enlever les protections hivernales, évaluer les dégâts.

Nettoyer les plates-bandes si cela n’a pas été fait à l’automne; localiser vos lis et vos plantes fragiles.

Tailler les arbustes qui fleurissent sur le bois de l’année. Toujours vérifier à quelle espèce vous avez affaire et quels sont ses besoins. Une fois taillé, il sera trop tard.

Commencer à désherber aussitôt que possible.

Inspecter vos plantes régulièrement pour détecter rapidement les attaques d’insectes ou de maladies.

Metter du compost .

Planter vos vivaces .

Tondre la pelouse .

Arroser si la météo ne fournit pas suffisamment de précipitations, récupérer l’eau de pluie pour les arrosages subséquents.

Fertiliser si nécessaire – il faut que la température du sol soit au-dessus de 10 °C pour que votre engrais agisse efficacement.

Tuteurer assez tôt les plantes qui en ont besoin.

Planter les annuelles, lorsque tout danger de gel est passé.

Un plan n’est pas fixe et quoiqu’il advienne, gardez en mémoire ces trois consignes : Plus le terrain sera familier, plus les interventions seront bien ciblées.

Plus vite l’ennemi sera neutralisé, plus vite l’envahissement sera limité.

Plus le temps d’exécution sera bien calculé, plus le jardin en sera gratifié.