D’importance capitale, une bonne connaissance du sol assure en grande partie le succès d’un jardin naturel. Ici, il n’est pas question de simplement déterminer quels sont les endroits où le sol est pauvre pour ensuite apporter du compost, mais plutôt de procéder à l’observation des caractéristiques du sol. Trois éléments sont importants à observer : la texture du sol, son contenu en matière organique et son ph .
Pour une analyse efficace, on suggère de creuser des trous en divers endroits du site, car la nature du sol peut varier d’un endroit à l’autre surtout si la topographie est accidentée. Il est également important d’observer si la qualité du sol est perturbée par la présence d’arbres et d’arbustes ayant des racines de surface importantes ou particulièrement denses.
L’eau et le drainage
Dans un jardin conventionnel, on analyse les zones humides et le drainage sur son terrain avec un seul objectif : l’évacuer au plus vite. Il s’agit d’éliminer les baissières où l’eau s’accumule et de la drainer le plus efficacement. Désormais la tendance change et l’on s’intéresse au parcours de l’eau sur son terrain. À cette étape de la planification, il faut prendre soin de déterminer quels sont les endroits où l’eau tend à s’accumuler et comment s’effectue le drainage. Il convient aussi de savoir si la présence d’eau est sporadique, périodique ou continue et en tirer avantage.
Violette du Canada (Viola canadensis)
S’il ne fallait choisir qu’une seule plante… ce serait celle-ci. À la fois robuste et candide, la violette du Canada est une plante fiable et généreuse. La floraison s’enclenche avec une abondance de fleurs blanches au revers violacé et se poursuit tout au long de la saison, plus parcimonieusement. De culture facile, elle préfère les sols fertiles et les sites ombragés.
Hauteur : 20 à 60 cm Largeur : 30 cm
floraison : blanche avec une touche de mauve Période de floraison : juin et juillet
Exposition : ombre ou mi-ombre Sol : fertile et frais
Rusticité : zone 3 Habitat naturel : forêts de feuillus