Le terrautage et autres utilisations du compost

Le compost est un produit miracle pour tous les types de sols. En effet, il augmente leur teneur en matières organiques et nourrit les organismes vivants comme les vers de terre, collemboles, cloportes, bactéries, etc.

Ces organismes sont importants parce qu’ils transforment la matière en humus, ce qui donne au sol une structure poreuse qui retient l’eau et les minéraux. Le compost allège les sols argileux et augmente le pouvoir de rétention d’eau des sols sablonneux. Il équilibre le ph du sol, neutralise les toxines présentes dans le sol, modère les effets des écarts de température et freine l’érosion.

De préférence, appliquez le compost en automne, – au printemps dans les sols sablonneux qui drainent trop rapidement . Il faut en ajouter chaque année, car le compost se minéralise et perd de ses propriétés avec le temps. Étendez une couche de 1 à 2, 5 cm, d’après la fertilité du sol et le type de plantes. Incorporez-le dans les premiers 10 cm du sol ou recouvrez de paillis pour éviter que le soleil et l’oxygène ne brûle votre apport précieux. Ajoutez davantage de compost aux plantes «gourmandes», comme les tomates, courges, tournesols, dahlias… Personnellement, je plante mes courges d’hiver directement dans le tas de compost de l’année précédente! Sur les pelouses, coupez le gazon court et étalez une fine couche de compost tamisé (0, 5 cm) au printemps et avant une bonne pluie, en prenant soin de relever l’herbe avec un râteau à feuilles. Pour les plantes d’intérieur, mélangez environ 30 % de compost à la terre d’empotage. Pour faire un «purin de compost», trempez du compost mûr pendant une nuit dans un seau, et utilisez-le pour arroser les plantes! Pour plus d’information, lisez cet excellent livre d’une auteure québécoise : Tout sur le compost . Le connaître, le faire, l’acheter et l’utiliser , par Lili Michaud, Éditions Multimondes, 2007, 212 pages.