On trouve maintenant dans les jardineries de nombreux pesticides qui ont moins d’impact négatifs sur la santé et l’environnement.
Le plus connu est sans doute le savon insecticide : un acide gras qui agit par contact sur la plupart des insectes et des acariens . Il est parfois combiné à la pyréthrine : un extrait de la fleur de pyrèthre qui affecte le système nerveux des insectes. Cet insecticide se dégrade très rapidement, surtout à la lumière. Il faut donc l’utiliser à la brunante ou par temps couvert et il faut éviter le contact avec la peau et les yeux.
L’huile de dormance est bien connue et utilisée depuis longtemps sur les arbres fruitiers au stade dormant. Ces huiles minérales obstruent les voies respiratoires des insectes qui hibernent sur les arbres . Cependant, ce produit n’est pas sélectif, tout comme le savon, et détruit aussi des organismes utiles.
L’acide borique est un poison pour contrôler les fourmis, de même que la terre diatomée : une poudre siliceuse qui agit par contact. Elle n’est cependant pas efficace lorsqu’elle est mouillée et ne devrait donc être utilisée qu’à l’intérieur de la maison.
Il existe aussi des biopesticides, comme le Bt (Bacillus thuringiensis 1) qui contient des bactéries. Il y en a plusieurs souches, tel le Btk qui s’attaque seulement aux chenilles : on pulvérise le produit sur leur feuillage préféré, les insectes arrêtent de manger après quelques heures et meurent.
Il y a deux sortes d’herbicides «à faible impact»2 sur le marché : un savon concentré et l’acide acétique. Cependant, il n’existe pas d’herbicide sélectif . Quant aux fongicides, comme la chaux soufrée, ils sont surtout utilisés à titre préventif. La meilleure stratégie contre les maladies est de se procurer des espèces résistantes.
2. Compagnies qui vendent des pesticides à faible impact
Livres de références :
Lévesque Micheline, Le guide complet des pesticides à faible impact , Isabelle Quentin, éditeur, 2005, 214 p.
Smeesters, E., Daniel, A. et Djotni, A. Solutions écologiques en horticulture . Broquet, 2005, 198 p.