L’utilisation de paillis

Il ne devrait pas exister de jardins naturels sans paillis . Même dans une rocaille, l’utilisation d’une couche de finition sous la forme de gravier, de sable ou de cailloux est importante afin d’éviter de laisser le sol à nu. Le paillis joue trois rôles essentiels dans un jardin naturel : il conserve l’humidité, limite la croissance des espèces indésirables et empêche l’érosion du sol.

La règle générale est de toujours privilégier un ingrédient issu de l’habitat de référence. Dans un jardin forestier, le paillis sera idéalement composé de feuilles mortes ou de copeaux de branches provenant de l’espèce-clé de l’habitat dont on s’inspire. L’utilisation d’un paillis de feuilles mortes est de plus un remède fort efficace pour contrer la compaction du sol. Le paillis prévient aussi d’éventuels problèmes.

Un sol perturbé, même légèrement comme cela se produit lorsque l’on procède à une nouvelle plantation, est une occasion en or pour les espèces adventices . Souvent, les espèces qui aiment les sols perturbés sont difficiles à déloger. Un simple ajout de paillis après toute plantation vient pallier ce problème. Attention toutefois de ne pas en abuser. Il ne faut pas couvrir les pousses, les feuilles ou les bourgeons, mais uniquement le sol autour des plants.

Lis du Canada (Lilium canadense)

Le lis du Canada est sans contredit l’une des plus belles espèces indigènes du Québec. Bien que sa culture ne soit pas aussi facile que celle des lis conventionnels, il a l’avantage d’être peu ravagé par le terrible criocère du lis. Les sites inondés au printemps mais secs le reste de la saison sont idéaux pour sa culture. Enrichir le sol pour aider à la multiplication .

Hauteur : 100 à 150 cm Largeur : 45 cm

floraison : jaune ou orangé Période de floraison : juillet

Exposition : soleil ou mi-ombre Sol : frais, même inondé au printemps, meuble riche en matière organique .

Rusticité : zone 4 Habitat naturel : prairies humides, fossés, clairières et éclaircies, abords des cours d’eau